Une Fontaine pour une Forêt


Forest Day

Depuis 2011, la Fondation Anne Fontaine célèbre une fois par an les forêts tropicales et reverse ce jour-là 50% des bénéfices réalisés dans l’ensemble des 80 boutiques de l’enseigne. Objectif :  lever des fonds pour  planter des arbres dans la Mata Atlântica, la forêt atlantique brésilienne.

L’opération s’accompagne d’un partenariat avec 13 artistes du monde entier qui soutiennent ce projet et exposent à cette occasion : Geneviève Maquinay & Ramon Moreno (Soho, New York, NY), Michael Bealty & Elleane Kelly & Michael Mazur (Boston, MA), Marie Annick Dutreil & Robin Lachman Lee (Chicago, IL), Sheila Murphy (Dallas, TX), Angela Myers (San Francisco, CA), Marie-Laure Viebel (Rue François 1er, Paris, France), Marisa de Lucas (Cannes, France), Geneviève Maquinay & Ramon Moreno Casas (Bruxelles, Belgique), Kevin Berlin (Florence, Italie).

Le 7 novembre : célébrons la forêt

VIPP ou l’événementiel citoyen

 

Poubelle VIPP

La taille de la poubelle installée  à Copenhague est à la mesure de l’ambition : la ville veut être la plus propre d’Europe avant 2015. Pour soutenir ce projet, VIPP a multiplié par 8 le format de sa poubelle à pédale, verte évidemment, et la promène dans la ville pour sensibiliser le public. Et si, après son périple danois, la poubelle géante venait faire un tour à Paris… histoire de passer le même message !

 

Gatsby le Magnifique, c’est aussi une oeuvre d’art

Gatsby

Toujours à l’affût d’idées nouvelles et de tendances, Partisane a poursuivi son étude des entreprises françaises et des outils de communication outre atlantique en abordant cette fois la côte est.

A cette occasion, impossible de passer à côté du Great Gatsby qui sortait là-bas juste au moment de notre séjour. Le marketing de l’opération est un modèle du genre : exposition des toilettes du film chez Prada, collection spéciale de bas chez Fogal, bijoux exposés dans toutes les vitrines de Tiffany, soirées organisées la veille de la sortie dans de multiples restaurants et hôtels… Tout New York vivait aux couleurs de Gatsby. Sauf que Gatsby est aussi un livre superbe de Fitzgerald et aujourd’hui un film de  Baz Luhrmann (pas vu encore). Et cela, on ne le voyait nulle part ou presque. Dommage

En Californie, la marque France se porte au mieux. Merci

FranceDire que Partisane est allée en Californie en quête de nouveaux leviers de croissance serait exagéré. Mais pour aller regarder ce qu’il s’y passe pour ses clients et futurs clients, certainement. Eh bien, nous avons respiré là-bas un air chargé d’embruns hexagonaux.

De San Francisco à Los Angeles en passant par Palo Alto et Carmel, la marque France – et de façon plus surprenante la langue française – gardent un évident capital de séduction et donc… de business. Bien-sûr, l’essentiel de ces constatations s’appliquent à l’environnement de la table. Citons pêle-mêle La Boulange, les restaurants Chez Papa, Chez Maman ou encore la Bicyclette, les macarons Chantal Guillon, les “pains au chocolat” et les “croissants” que l’on s’arrache à la Bottega Louie. Rien d’original mais ça marche. Plus pointu cette fois, les boutiques trendy vous parlent avec la gorge nouée de Mariage Frères ou d’Astier de Villatte, car oui quelques marques futées de ce type y sont distribuées.

Et l’on se prend à rêver d’une boutique Armor Lux au bord du Pacifique et d’Alerte à Malibu en marinière.

Vente-privée.com rachète le Théâtre de Paris

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Si on a parfois du mal à comprendre le business model des acteurs de net, celui de vente.privee.com est d’une limpidité absolue. Et le rachat du Théâtre de Paris par le spécialiste du destockage est tout aussi lisible.

Le théâtre de Paris : une grande salle de 1.100 places, et le Petit Théâtre de Paris qui en compte 300
vente-privee.com : 2,5 millions de visiteurs par jour auprès desquels lancer les artistes, distribuer leurs albums, assurer la billetterie. Tout cela, en réduisant les intermédiaires, donc les prix des billets. Voilà l’objectif. Et quand on sait que la crise du disque ramène de plus en plus les artistes sur scène, c’est tout bon.

On s’étonne juste que le site n’ait pas fait plus de communication autour de cette superbe opération d’image.

Benetton is back to basics

Benetton

C’est avec une certaine nostalgie que ceux de ma génération accueillent la nouvelle campagne de Benetton. On y retrouve exactement les pulls et les écharpes de toutes les couleurs qui nous ont accompagnés au lycée ; ça, c’est pour l’anecdote personnelle… Au plan de la marque, on se réjouit de retrouver l’ADN de Benetton symbolisé à merveille par son United Colors of Benetton.

Donc pour sa campagne 2013, Benetton oublie les messages provocateurs politiques et religieux et revient au produit tout en conservant sa culture de la diversité. C’est le jeune photographe italien Giulio Rustichelli qui s’est chargé de shooter les figures emblématiques de la nouvelle campagne parmi lesquelles la mannequin tunisienne Hanaa Ben Abdesslem, l’ex-boxeur anglais Dudley O’Shaughnessy, la mannequin californienne aux cheveux roses Charlotte Free, le mannequin allemand unijambiste Mario Galla, le chef uruguayen Matias Perdomo, la mannequin soudanaise Alek Wek.

C’est coloré, c’est gai, c’est frais et ça dit quand même très bien le respect de la différence. Le bon ton pour Benetton.

Peak-Nike sur terrain de basket

tony-parker-signs-peak-sports-leaves-nike-dealC’est officiel depuis le début de l’année, Tony Parker se sépare de son équipementier de toujours pour… 2 ou 3 millions d’euros par an.  En négociation depuis plusieurs mois avec le leader des Spurs et de l’équipe de France, la marque chinoise Peak a frappé très fort pour détrôner Nike. Si les motivations de Tony Parker paraissent claires, c’est à la démarche du fabricant chinois qu’il faut s’intéresser. En retrait sur son marché domestique, Peak voit dans le marketing sportif un levier de croissance sur les marchés internationaux avec bien sûr des bénéfices secondaires en Chine où le basket est le sport le plus populaire. Parker n’est d’ailleurs pas un phénomène isolé, Peak équipe déjà près d’une vingtaine de joueurs de NBA. Nike, de son côté, n’aurait pas souhaité surenchérir pour cause de vieillissement du trentenaire Tony. La marque américaine a décidé de rajeunir son image.

C’est donc l’histoire d’un deal Win/Win/Win. Seul bémol : à cette heure, le logo de Peak ne figure toujours pas dans la liste des sponsors sur le site officiel de TP.

Et pourquoi pas changer de logo ?

nouveaux_logosChanger de logo, changer de typo, c’est raconter la même histoire mais la raconter différemment. Votre entreprise n’est sans doute plus la même qu’il y a quelques années, elle s’est développée, le marché sur lequel elle opère a changé, la cible de vos clients s’est élargie, vous franchissez une nouvelle étape… Faites-le savoir avec votre logo. LCL a particulièrement réussi l’exercice quand il changé son identité visuelle : comment  changer de nom sans changer de nom !

C’est un acte simple mais fondateur qui parle à tous. En externe, c’est l’occasion de communiquer sur son positionnement, sa situation, ses valeurs auprès de tous ses publics. En interne, c’est un temps fort qui véhicule  un message de dynamisme et d’engagement à tous ceux qui participent à la marque.

Fédérer autour de sa marque, n’est-ce pas l’un des principaux enjeux de la communication…

Grand format pour Olympus

Pour accompagner le lancement de sa nouvelle gamme de produits hybrides, Olympus fait les choses en grand et en mix : une boutique éphémère dans le Marais et un magazine live PAGE 23. L’idée est simple, décliner l’animation du pop-up store sur le modèle des rubriques d’un magazine féminin. Bien vu.

L’opération, qui s’adresse à une cible féminine, propose donc une série d’ateliers thématiques : bar à chignon, mannequin d’un jour, master class avec Ann-Valérie Hash, kids fashion show.. dont la plupart sont déjà complets alors que tout démarre aujourd’hui.

Pour essayer de récupérer un petit créneau avant le 23 décembre : www.olympus.fr/page23/