Ai Weiwei au Bon Marché

 

ai weiwei

On sait que le Bon Marché se distingue des grands magasins parisiens par son offre de plus en plus luxueuse mais aussi par son programme d’expositions. C’est au tour d’Ai Weiwei de s’inviter au BM. On a en un peu assez du très institutionnel Ai Weiwei mis à toutes les sauces, du coup on se désintéresse de la communication orchestrée pour créer l’événement. Et puis, on passe devant et quand même, il faut reconnaître que c’est très réussi. Tous ces cerfs-volants inspirés de la mythologie chinoise, réalisés en bambou et papier, qui volent au centre du magasin… ça en jette ! Une belle exposition à petit prix puisque l’entrée au Bon Marché est gratuite. Une fois dans l’enceinte, c’est à vos risques et périls !

Jusqu’au 20 février au Bon marché

 

 

Formento & Formento ou l’Amérique un genou à terre

Formento-Formento

Alors que les Etats-Unis subissent les conséquences de la crise des subprimes, les artistes Formento & Formento s’engagent dans un roadp trip de 5 mois pour photographier 50 jeunes femmes de 25 états d’Amérique. Le résultat de ce périple est une série de photos magnifiques baptisée « Circumstance – America Down on Bruised Knees » qui met en scène des figures féminines glamour dans des environnements aussi réels que désolés / désolants : gares, stations service, chambres d’hôtel, restaurants. Pour une nouvelle vision de l’Amérique actuelle.

Le jour le plus court

Le 21 décembre, c’est le solstice d’hiver et c’est naturellement la date choisie pour la fête du COURT métrage. Pour la deuxième année consécutive, le CNC organise cette grande manifestation dans la France entière avec l’appui de nombreux partenaires. L’originalité de l’événement ? C’est qu’il est ouvert à tous, sous toutes ses formes. On peut même diffuser gratuitement les mini films de son choix mis à disposition par l’Agence du court métrage parmi un catalogue de 250 oeuvres.

Pour tout savoir : www.lejourlepluscourt.com

De Stevie à Macy

Quand on apprend que Macy Gray reprend l’inoubliable album Talking book sorti par Stevie Wonder en 1972, on a peur. Même si on adore Macy Gray. On a tort. A la première écoute, on est un peu déboussolé parce que la voix éraillée et l’interprétation toujours si particulière de Macy nous éloignent terriblement de la douceur et de la fluidité de son aîné ; elle a accéléré les morceaux lents, ralenti les plus toniques. Honnêtement, il faut un temps d’adaptation. Mais après ce temps et plusieurs écoutes, on ne peut plus s’en passer.

Superstition est jazzy, you are the sunshine of my life est groovy, maybe your baby est rocky et blame it on the sun est une ballade. Trop forte, Macy ! A écouter et voir au cabaret sauvage le 17 décembre.

Adeus Sr. Niemeyer

Ce siècle avait 7 ans, le nôtre en a 12 et Oscar Niemeyer nous quitte. L’homme de Rio nous laisse les courbes avant-gardistes de son architecture en béton. Grâce à lui, on s’est pris pour le Captain Kirk en entrant dans le musée d’art contemporain de Niteroi.

 

Faites des lumières

Quand j’étais enfant (hier), la fête des lumières à Lyon, c’était le 8 décembre et c’était des verrines contenant de petites bougies que chaque habitant déposait sur le rebord de sa fenêtre, hommage rendu à la Vierge qui aurait sauvé jadis la ville d’une épidémie de peste.

On doit le dire, en si peu de temps, la fête a beaucoup changé.

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Quand James Bond turns shakespearien

 

On l’avait tellement attendu, le nouveau Bond
On l’avait tellement annoncé, le nouveau Bond
On avait eu tellement de promotion, du nouveau Bond
… Qu’on risquait d’être déçu.

Eh bien, pas du tout.

Ce nouveau Bond est superbe. Il est sombre et minimaliste… enfin pour un Bond. On aime l’arrivée de ce jeune Q qui nous plonge dans l’ère moderne. On aime le retour aux sources en Aston Martin dans la lande écossaise. Et on adore ce combat à mort de deux fils pour l’amour d’une mère merveilleusement incarnée par Judi Dench.